Evaluation du TDAH Adulte / Enfant

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Qu’est-ce que le TDAH ?

Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est considéré comme un trouble neurodéveloppemental, c’est-à-dire un trouble qui affecte le développement cérébral. Les symptômes sont présents à l’enfance et persistent à l’âge adulte dans 50 à 80 % des cas, soit un taux de prévalence chez les adultes entre 2.5 et 5 %, et chez l’enfant de 4 à 6 %. Les personnes ayant un TDAH sont confrontées à une gamme de retentissement qui impactent leurs relations interpersonnelles, leurs performances scolaires et/ou professionnelles et leur bien-être émotionnel. La palette des symptômes dépasse largement ceux qui sont spécifiques au diagnostic du trouble et affecte significativement le fonctionnement quotidien et la qualité de vie des individus qui en sont atteints.

Les symptômes sont distingués en deux types: l’Inattention et/ou l’Hyperactivité et l’Impulsivité. Les profils sont donc différents avec une expression prépondérante d’un tel ou tel type de symptômes. Ils s’associent fréquemment à d’autres troubles, tels que les troubles cognitifs et d’apprentissages, les troubles anxieux et/ou de l’humeur, les troubles de la personnalité, les troubles addictifs ou du comportement lié à l’usage de substances et les trouble du sommeil.

Trois présentations cliniques prévalent: la composante d’Inattention prédominante, la composante d’Hyperactivité/Impulsivité prédominante et la présentation Combinée.

Le tableau clinique du TDAH chez l’adulte est moins bruyant que chez l’enfant. L’hyperactivité et l’impulsivité sont susceptibles de s’amender avec la maturation cérébrale et ils perdent en intensité au profit de l’agitation interne, la tachypsychie, la logorrhée et l’instabilité motrice séquellaire. De même les adultes TDAH développent, vis-à-vis de l’inattention, des attitudes de compensation qui peuvent fausser le tableau de sévérité.

Parcours diagnostique 

En ce qui concerne le diagnostic du TDAH chez l’adulte, comme chez l’enfant, il repose sur une analyse clinique minutieuse, à la recherche de critères en faveur du trouble comme ils sont annoncés dans le DSM-5. La présence et la durée des symptômes sont étudiés, tout comme la sévérité, le retentissement fonctionnel et les comorbidités présentes. Cette évaluation associe des entretiens semi-structurés, avec interrogatoire du sujet concerné mais aussi de son entourage et s’intéresse aux parcours de vie sociale, personnelle et scolaire depuis l’enfance. Un trouble peut en mimer ou en cacher un autre, cet entretien permet également de faire un diagnostic différentiel. Il est important de consulter des professionnels aguerris sur le sujet, qui procèdent à un examen clinique approfondi. Plusieurs outils existent et permettent d’orienter le clinicien dans sa démarche de diagnostic.

En pratique au Cabinet Memoria

Au Cabinet Memoria, nous assurons une prise en charge qualitative, basée sur les recommandations de la Haute Autorité de Santé et nos formations spécialisées dans le TDAH. Nous vous recevons afin de réaliser un entretien semi-structuré spécifique, d’une durée de 2 à 3h. Le praticien demande en complément à interroger l’entourage et à consulter les bulletins scolaires ou autres bilans réalisés. Si le patient est adulte, il est nécessaire d’avoir des informations sur son enfance.

De manière facultative pour l’adulte et plus automatique pour l’enfant, des tests cognitifs (bilan neuropsychologique/QI) peuvent être réalisés pour proposer des aménagements scolaires et/ou professionnels.

Le diagnostic doit ensuite être confirmé de manière médicale, par un neurologue, un psychiatre ou un médecin formé au TDAH. Ces derniers proposeront également une prise en charge médicamenteuse lorsqu’elle est recommandée et pourront compléter la partie médicale du dossier MDPH si nécessaire.

Après le diagnostic, un accompagnement peut vous être proposé au Cabinet Memoria autour de différents axes non médicamenteux (séances d’1h). Que le patient souhaite ou non prendre un traitement médicamenteux, il est recommandé de recourir aussi à des prises en charges telles que :

  • la psychoéducation (explication et compensation du trouble)
  • les aménagements scolaires ou professionnels
  • les habiletés parentales
  • les thérapies cognitives et comportementales : aide à la mise en place de stratégies d’adaptation au trouble.